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Noctis Requiem
28 mai 2011

Tome 2 - Avancements

Ah!

Ca faisait un bail... mais je vous rassure, je n'ai pas chômé!

J'ai terminé les chapitres 2 et 3 et entamé le 4, comme quoi, je ne vous laisse pas sans rien! Le chapitre 2 comporte au final 25 pages A4 interligne 1,5 et 9245 mots tandis que le chapitre 3 fait 28 pages et 10 643 mots! Je ne sais pas comment je fais pour écrire autant, surtout que ça vient tout seul... enfin tant mieux non?

Avec ces seuls trois premiers chapitres, j'ai cloturé la première partie du bouquin (il y en aura trois) qui se passe au Duché de Ventury aux prémices de la guerre civile. Au début ce tome devait narrer la guerre civile dans son entier mais je pense que je me suis surestimée; Aldebris et Bûcheron me manquaient trop, Axel aussi, raison pour laquelle j'ai embrayé sur leurs aventures dans le chapitre 4, ce qui me permettra également de faire une ellipse temporelle pour en arriver à la guerre civile en pleine "action" dans la partie trois... j'espère que ça ne fera pas trop fouilli mais normalement non...

Allez, comme je suis bonne dame, je vais vous gratifier d'un extrait par chapitre, régalez-vous!

" Navot ne lui fit pas ce plaisir, il resta assis à le regarder, les sourcils froncés avant de soupirer et de détourner le regard d’un air complètement désintéressé. Lyre serra les poings, furieux de se faire ignorer et se rassit en morigénant. Il savait que l’attitude de Navot était infiniment plus mature que la sienne et ça l’énervait d’autant plus de perdre ainsi la face vis-à-vis d’un garçon plus jeune que lui.

« Et puis, cessez de me tutoyer, grogna encore le blond. Vous êtes chevalier désormais, ne l’oubliez pas. »

 Le brun haussa un sourcil aussi surpris que dubitatif et jeta un œil à son rival qui avait croisé les mains sur ses genoux et torturait ses phalanges à les blanchir à force de les serrer et de les triturer dans toutes les directions. On aurait dit qu’il était gêné.

« Très bien Sire Lyre, puisque c’est ce que vous voulez…
- Ce n’est pas ce que je veux… c’est ce que veut la bienséance. Et croyez-moi qu’il m’en coûte d’être poli à votre égard parce que tenez-le-vous pour dit : je vous déteste.
- Je ne vous porte pas dans mon cœur moi non plus, ainsi nous sommes quittes.
- Ne touchez pas à Deena.
- Encore avec cette histoire ? ! N’en faites donc pas tout un fromage pour l’amour de Bravaan ! Je ne suis pas intéressé par les petites filles, ça suffit ! »"


" Serval devint d’une pâleur exceptionnelle tandis que Renzo écarquillait exagérément les yeux, bouche bée. Ainsi donc, le vieux avait fermé les yeux… c’était inéluctable il est vrai mais le manque de tact de Charn était époustouflant. Il avait failli à tout protocole, tout d’abord en prenant place sur le siège royal, mais plus encore en annonçant de but en blanc la mort de leur père. Au Duché de Ventury, ça ne se faisait pas.

« Qu’en est-il de notre aîné Arbalastre ? demanda encore Serval.
- Il est accusé de haute trahison et toujours aux fers, bailla Charn sans daigner se lever du siège qui ne lui appartenait pas encore. J’ignore encore si je dois le faire exécuter ou bien…
- Vous n’êtes pas encore roi ! s’étrangla Serval avec indignation avant d’avancer vers le siège et d’attraper son cadet par le col pour l’en extraire. Respectez la tradition et battez-vous pour l’acquérir ! le gourmanda encore. Le sort d’Arbalastre ne peut être décidé par un prince ! »

 Le regard de Charn glissa alors vers son aîné Renzo d’un air indolent, faisant reculer ce dernier d’un pas. Le prince de la province sud n’était pas réputé pour son courage, ni même pour son intelligence. Serait bien malin celui qui lui trouverait une qualité utile en combat d’ailleurs…

« Il est vrai mon frère. Prêtez-moi donc votre épée qu’on en finisse…
- C’est hors de question ! s’exclama Serval. Il faut d’abord respecter une période de deuil et annoncer la mort du roi ! Auriez-vous complètement perdu l’esprit Charn ? ! Ressaisissez-vous par Galon ! »"


"« Dame Axel avait raison, je me sens mieux sur le pont… déclara distraitement le brun en s’adossant au bastingage pour une meilleure vue d’ensemble de l’équipage. Jamais je n’aurais cru quitter ma chaumine un jour… encore moins en de pareilles circonstances… »

 Aldebris lui jeta un coup d’œil rapide. Il l’écoutait attentivement, ça ne faisait aucun doute.

« … cependant, je ne regrette rien. Ma vie là-bas était finie, je n’avais personne pour qui rester. »

 Le brouhaha des pirates paraissait lointain par rapport au bruit de la mer. Une mouette passa au-dessus de leurs têtes en riant pour s’éloigner à tire-d’aile vers un monticule sombre et  lointain à babord. Bûcheron suivit l’oiseau du regard un moment avant de cligner les yeux, aveuglé par le soleil.

« Ce que j’essaye de vous dire… c’est que je ne vous ai pas prêté serment à la légère… je resterai à vos côtés quoi qu’il arrive, même si je n’ai pas le souvenir de savoir manier une épée, je vous protégerai. »"

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